Trop souvent, alors que nous sommes coupés de notre propre intériorité, nous nous plaignons de la superficialité et de la platitude des choses, que nous trouvons indignes de notre attention. Mais c’est en fait nous mêmes qui sommes hors circuit…
En fait, nous ne pouvons connaître quelque chose qu’en fonction du degré à partir duquel nous sommes disposé à accepter sa profondeur. Comme le dit Parker J. Palmer : la vie intime de n’importe quoi que je rencontre me restera incompréhensible aussi longtemps que je ne créerai pas, ni n’approfondirai ma propre vie intime.
Tout le monde à une vie intérieure. La question c’est de s’y ouvrir !
Tout comme nous devons ouvrir les yeux – c’est à dire lever nos paupières – pour voir, nous devons lever nos limites et ouvrir notre cœur et notre esprit pour voir et sentir l’essence de la vie autour de nous.
Développer sa propre vie intérieure équivaut à ouvrir profondément ses yeux. Il s’agit d’enlever les murs qui nous maintiennent en surface, pour vivre à partir de notre profondeur. Alors seulement nous pourrons faire l’expérience de la profondeur autour de nous.
Pour voir en profondeur, nous devons nous ouvrir en profondeur.
Adapté de « Le livre de l’éveil » de Mark Nepo