Méditer, c’est un peu comme être assis dans l’herbe, au bord d’un lac et rester là, immobile, présent et attentif à ce qui éveille mes sens.
Ressentir sur ma peau la chaleur du soleil, qu’une brise légère vient rafraîchir d’une douce caresse.
Sentir l’odeur des prés baignés de lumière et la senteur des sous-bois tout proches diffusant leur fraîcheur.
Ecouter le murmure du ruisseau gambadant à travers les herbes avant de se fondre dans les eaux tranquilles du lac.
Goûter ces odeurs aux subtils accents des saisons qui défilent.
Et regarder la beauté de la nature qui m’entoure. Les pierres, du plus petit grain de sable jusqu’au plus haut sommet. Les plantes, de la plus petite fleur au plus vénérable des chênes. Les animaux, depuis la plus petite fourmi jusqu’au grand cerf, majestueux.
J’accueille avec joie toutes ces sensations, sans jugement aucun. Juste être là avec ce qui est.
Bien sûr, comme la brise vient agiter la surface du lac et troubler sa tranquillité, mes pensées viennent agiter mon esprit qui se trouble et vagabonde. Mais je fais le choix de ne pas alimenter ces pensées et de les laisser passer comme filent les nuages dans le ciel. Alors, la brise bientôt cesse et la surface retrouve son calme et devient miroir du ciel, tout comme mon esprit se calmant, devient miroir de mon âme.