Le positionnement habituel, c’est celui dans lequel on va se percevoir comme « incomplet ». Parce que nous nous percevons comme « séparés », comme « distincts » de la plénitude, on a toujours l’impression qu’il nous manque quelque chose. On entretient la croyance qu’il nous manque quelque chose.
Alors concrètement, on va vouloir une certaine aisance financière, puis on voudrait avoir une maison, puis après on voudra avoir une certaine réussite professionnelle… Et puis après on voudra avoir une relation, et puis après on voudra se marier, et puis on voudra des enfants, etc.
Et en général, arrivé à peu près vers la quarantaine, quand on a coché toutes les cases : le métier, la voiture, la maison, la femme, le mari, les enfants… Une fois qu’on a tout coché, on voit que ce n’est pas ça et… c’est « retour à la case départ ». Il nous manque toujours quelque chose.
Alors ça va se reporter, peut-être, sur un choix spirituel, et on va redémarrer la liste : Avoir une certaine maîtrise, avoir une certaine qualité de calme, un certains fonctionnement énergétique, avoir des chakras alignés, ouverts… voire communiquer avec des êtres de l’au-delà, etc.
En général, une fois qu’on a fait le tour de tout, il ne reste plus que la case « Éveil », qui va devenir le dernier objectif à atteindre pour croire qu’on est complet, on va se dire « Si j’avais l’éveil, je serais complet ».
Tout ça est fondé sur la même croyance. Je ne peux croire que, juste là – maintenant, j’ai la possibilité de faire l’expérience de la plénitude.
La méditation est l’entraînement qui consiste à voir les objets que nous entretenons : objets de désir, objets de croyance, objets de jugements.
En apprenant à voir ces objets, nous pouvons les distinguer du fond – de l’arrière-plan fondamental dans lequel il n’y a ni séparation, ni attente, ni manque.
Et de temps en temps nous pouvons toucher cet espace paisible, tranquille et complet, dont témoignent les chercheurs spirituels depuis la nuit des temps, en faisant l’expérience directe de cet arrière plan.
Quand on est dans cet espace d’unité il n’y a que plénitude, il y a juste une inspiration joyeuse.
Inspiré par Isabelle Padovani – Attentes ou inspiration.